Création 2009
Mise en scène : Hélène ARNAUD
De Daniel DANIS - second volet du dyptique
Auteur québécois, Grand prix de littérature dramatique francophone en 2006.
Le Chant du Dire-Dire raconte une rébellion.
Il explore les rapports étroits de la fratrie et nous plonge au cœur d’une microsociété rurale fondée sur le refus de la société contemporaine et ses diktats.
La pièce traite de la pureté, de la naïveté.
« Doucement, ils ont ouvert leur bouche
Doucement, ils ont ouvert leurs yeux
Doucement, ils ont ouvert leurs tympans.
Toujours, ils sont reliés-soudés. Depuis toujours.
Trois frères et leur sœur reliés par un objet, le même,
Dans leurs mains : le Dire-Dire. »
Rock, William, Fred-Gilles et Noéma nous livrent un récit poignant et poétique qui débute par la mort de leurs parents adoptifs, traversés par la foudre un soir d'orage.Abandonnés à eux-mêmes, ils s’isolent dans leur maison et fondent une «société d’amour », à l'écart du monde et de ses convenances. Bientôt la sœur, partie à la ville pour chanter, leur revient inerte, plongée dans un mutisme inexplicable. Ses frères entreprennent alors de la faire renaître à la vie.
Interprètes :
Céline GIRARDEAU
Fabien CASSEAU
David GRIMAULT
Julien PÉRIGNON
composition musicale & interprétation au Glass Harmonica :
Stéphane LEACH
Création lumière :
Adeline DUJARDIN
Technique / régie de tournée : Jocelyn ASCIAK
Costumes :
Françoise ARNAUD
Marionnette :
Catherine HUGOT
Décors et accessoires :
Isabelle MEUNIER
Assistant accessoires :
Jérôme PAPET
Création graphique :
Laurent « Graal » ROUSSEAU
Le Théâtre de l'Esquif
Théâtre de Thouars, scène conventionnée (79)
co-production :
Avec le soutien de :
Avec collaboration du Festival d'Automne de Paris.
Remerciement :
Mise à nu,
l'écriture de Daniel DANIS y est accompagnée par les corps qui prennent le relai des mots pour exprimer l'indicible, pour réveiller un langage enfoui, primitif.
La présence d'un climat musical à la fois mystérieux et inquiétant et les sonorités cabalistiques du glassharmonica intègre l'âme de cette pièce bouleversante.
"La langue de Daniel Danis, inventive et riche en néologismes imagés, se plaît aux métaphores et aux crases, aux explosions sémantiques et aux créations drolatiques. Les personnages, sortes de démiurges au matin du monde, semblent découvrir et nommer les choses à leur surgissement"
Catherine ROBERT - La Provence